Notre niveau de bien-être est vulnérable et dépendant de ce que l’on vit chaque jour. Il est lié à la notion de bonne santé, elle-même définie par l’OMS comme un « état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne constitue pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité », incluant ainsi la notion de bien-être. 

• Bon nombre de raisons peuvent nous rendre plus vulnérables et en proie au stress, à l’anxiété, à l’épuisement psychique et impacter notre bien-être : conditions de travail difficiles, conflits familiaux, déclaration d’une maladie pour nous ou nos proches, d’un handicap pour vous ou votre famille, séparation/divorce, perte de son travail, deuil, situations traumatisantes, etc.

• Si cet état s’installe, ces mêmes facteurs peuvent favoriser le développement d’une dépression, d’un trouble anxieux généralisé, d’un burn-out, etc.

• Petit à petit nous développons le sentiment de ne plus savoir comment mobiliser nos ressources internes, nos capacités pour faire face aux évènements de la vie. Notre sentiment de bien-être, notre goût de vivre, le sens qu’on y met semble disparaissent.

• Nous nous sentons submergé(e)s par nos émotions et puisqu’on nous a toujours dit de paraître fort pour avoir l’air équilibré aux yeux des autres, nous les intériorisons au lieu de les exprimer comme on en aurait besoin. Ainsi, à trop les étouffer, nous mettons en danger notre bien-être et nous mettons à somatiser (douleurs chroniques, insomnies, fatigue chronique, crises de panique, etc).

• Nous perdons progressivement notre confiance en nous et en notre avenir. Nous ne nous sentons incapable d’agir, d’assumer notre quotidien et encore moins de prendre des décisions et nous projeter sereinement dans une action sans douter de nous, de nos capacités. Nous nous mettons à éviter toute situation à « risques de stress » afin d’éviter l’échec. Nous craignons cela de manière viscérale et lorsqu’il y en a un, nous nous remettons totalement en question, jusqu’à nous sentir incapable, inutile, bon(ne) à rien, etc.

• Nous sentant alors moins légitimes, nous risquons aussi d’avoir des difficultés à nous affirmer face à l’autre, d’oser dire non, de donner ses opinions.

Qu’est-ce que l’art-thérapie ?

• L’art-thérapie utilise les pouvoirs de l’Art (pouvoirs éducatif, d’entrainement et relationnel) à des fins thérapeutiques et humanitaires, afin que la personne puisse atteindre l’épanouissement souhaité sur les plans physique, psychique, mental et social, favorisant ainsi une meilleure qualité de vie.

• L’art-thérapeute a pour mission de mobiliser les capacités artistiques et humaines, la créativité (capacité innée présente en chacun(e) de nous) grâce à un diagnostic et un accompagnement personnalisé.

• L’art-thérapie procure autosatisfaction et bien-être, soutien indispensable à l’amorce d’un changement durable et à la reprise de confiance en soi.

• La place du corps est centrale dans l’art-thérapie. Le corps s’exprime au travers des sensations, des émotions ressenties puis, des réactions engendrées, cela dans un contexte recherché par l’art-thérapeute et adapté à la personne. Ces ressentis et émotions ainsi vécues stimulent à leur tour la production de l’hormone du plaisir (sérotonine, dopamine notamment) et abaissent le taux de cortisol et d’adrénaline, hormone du stress, hormones notamment déficitaires en cas de dépression, burn-out, anxiété, etc.

L’art-thérapie, une discipline de soin originale et reconnue par le monde médical : 

Plusieurs points peuvent expliquer en quoi l’art-thérapie a une approche spécifique et originale :

• L’art-thérapie a pour particularité d’utiliser une expression non verbale c’est-à-dire ne demandant pas ou très peu à la personne d’évoquer par les mots ce qu’elle ressent. L’expression des souffrances est encadrée et sécurisée par la présence du thérapeute, au sein de l’atelier qu’il propose. Le premier avantage qu’a l’art-thérapie est alors de permettre à la personne de se libérer de blocages, d’émotions, de croyances limitantes de manière détournée et non intrusive (symbolisée par la production artistique et non par la parole). L’art thérapie répond ainsi aux besoins de nombreux patients en quête d’une approche discrète et respectueuse de l’intimité.

• Le deuxième avantage s’explique dans ce que mobilise l’art-thérapie d’un point de vue cérébral : pratiquer un art mobilise particulièrement l’hémisphère droit du cerveau soit, le cerveau intuitif, émotionnel, imaginatif, spatial … favorisant la connexion avec notre inconscient et tout ce qu’il peut avoir à nous dire pour nous libérer de nos maux.

• Troisième avantage, et non des moindres, lorsqu’il s’agit de se reconnecter à soi-même et délester le mental : L’art-thérapie mobilise particulièrement les sens (la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat) or, lorsqu’on devient attentif à ses ressentis corporels, le lâcher-prise opère ainsi que le plaisir d’être soi, dans l’instant présent.

• Quatrième avantage : L’art-thérapie canalise l’énergie corporelle dans un objectif précis (se concentrer sur ses ressentis, libérer des émotions, s’exprimer, etc).  Lorsqu’il est question de réaliser quelque chose, l’art-thérapeute mettra tout en oeuvre pour que la personne prenne conscience de ses capacités, de son potentiel, afin qu’elle ne prenne confiance en elle. 

Il me semble particulièrement important de souligner que l’art-thérapie est une pratique de soin de la personne reconnue sur le plan international par l’OMS, Organisme Mondial de la Santé.

Aucune maîtrise technique n’est nécessaire pour pratiquer l’art-thérapie puisqu’il ne s’agit pas de performer et de faire de la personne une artiste mais bien de créer, d’exprimer qui l’on est, ce dont on a besoin au travers de cette création et de prendre confiance en soi.

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